J’ai fait le carême

Vendredi Saint, 14 avril 2017

Le soleil pointe le bout de son nez. Il est 7 h du matin et je suis attablée avec mon amoureux au Marché Maisonneuve devant mon premier croissant depuis 44 jours. Ça sent tellement bon. Je salive. Je retrouve un amour abandonné, car oui, je voue un amour inconditionnel à cette tendre pâtisserie.

J’avais déjà fait le carême, deux fois. Pendant 40 jours, j’avais coupé le chocolat (sous toutes ses formes) de mon alimentation. Le défi avait été relevé… un peu trop facilement à mon goût.

Cette fois-ci, je voulais que ce soit vraiment un défi. Voyez-vous, je suis ce qu’on appelle une bibitte à sucre. Alors, le 1er mars 2017 a été le début mon expérience d’éliminer le sucre de mon alimentation. J’ai dit non au chocolat (bien sûr!), mais aussi à tous les desserts, au miel, au sirop d’érable, à la cassonade et à toutes ces pâtisseries qui me font de l’oeil. (Je n’avais pas barré les jus et liqueurs, car je n’en bois naturellement que très rarement.) Je continuais bien sûr à manger des fruits et j’ai découvert le délice des fruits séchés (spécialement les canneberges et les mangues). Je me concoctais souvent aussi des boules d’énergie à base de dattes pour remplacer les barres tendres commerciales.

Comment c’était? Hé bien, au début, ça allait… Mais plus le temps passait… Je peux dire que là, làlà, c’était un bon défi, un vrai!

Qu’est-ce que j’en retiens? Dans un cours de ma formation d’instructrice de yoga, on a abordé le sujet de l’alimentation et on a différencié la VRAIE FAIM d’une FAUSSE FAIM. En gros, une vraie faim, c’est quand ton estomac gargouille. Et une fausse faim, c’est quand tu manges tes émotions. J’ai noté à quelques reprises que lorsque j’avais envie de manger du sucre, c’était parce que mon moral était plus bas; je voulais manger mes émotions. Et attention, j’en ai pris conscience justement. Je le savais que je n’avais pas faim, mais que j’avais juste envie de combler un vide émotionnel. Alors là, si j’avais succombé, je l’aurais fait en pleine conscience. Mais j’ai réussi à résister! (Yé!)

Donc, j’en retiens qu’il est nécessaire de se demander, avant d’ouvrir une palette de chocolat ou de se prendre une part de tarte au sucre : Est-ce que j’ai vraiment faim ou c’est simplement parce que je feel pas trop? Juste d’en prendre conscience, c’est un énorme pas! Et ensuite, on peut choisir si on succombe (en pleine conscience) ou si on décide de trouver un autre moyen pour se sentir mieux.

Quels seraient alors les autres moyens pour rehausser notre moral lors d’une rage de sucre?

Vous avez des idées?

Écrivez-les dans les commentaires!

À bientôt!

Charlotte-Laure

Un avis sur « J’ai fait le carême »

  1. Merci pour ces 2 beaux textes !!!!

    Les solutions aux faims reliées aux émotions beau sujet de brainstorming!!!

    Passe une très belle journée !!!!xxx

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